Opération renard noir

Mai 20, 2013

Le 30 mai prochain, mon nouveau roman jeunesse « opération renard noir » sera publié aux éditions du bout de la rue.
Il s’agit d’un polar fantastique destiné aux jeunes de 9-11 ans. Il sera le tome 20 d’une série intitulée « Détectivarium ». Je suis très fier et très content d’entrer dans cette communauté d’auteurs et que ce roman fasse partie de cette collection de haut niveau.

La couverture :

 

renard_noir

 

Il sera disponible dans toutes les librairies.

J’espère que vous lui réserverez un bon accueil !

 

Sang Pour sang polar

juin 20, 2012

Le 10 juin dernier, j’ai eu la chance de faire partie des invités du salon « sang pour sang polar » à la Tour du Pin. Quelques visiteurs, pas assez nombreux en raison d’un temps très maussade mais de nombreuses rencontres sympathiques avec des auteurs : Laurent Guillaume, Gaelle Perrin, Fabio Mitchelli, Jacques Saussey, Fabien Hérisson, Gilles Caillot, Stéphane Marchand et tous les autres (qu’ils me pardonnent de ne pas les citer) ; et des vrais passionnés comme Pierre Marc, fidèle et mordu du polar. Ici avec Laurent Guillaume et Gilles Caillot

Interview

février 29, 2012

Bonjour Valéry. Bienvenu dans mon salon virtuel. Je me suis bien installée auprès de la cheminée pour cette conversation à distance mais non moins intimiste.

Avant-tout, merci d’avoir accepté cet entretien un peu hors du commun qui va nous permettre de connaître l’auteur que vous êtes. Certaines questions vous paraîtront complètement loufoques mais    c’est le choix que j’ai fait de sortir un peu des gonds des habituelles interviews que d’autres font bien mieux que moi.

Je tutoie, non pas par manque de respect, mais tout simplement car j’aime les auteurs et me sens proche d’eux. J’espère que cela ne vous dérange pas.

ENTRETIEN

1- Myriam : Salut, je peux savoir pourquoi t’as voulu faire cette interview ?

L’auteur : Parce que tu avais lu mon roman, que tu l’avais apprécié et parce que ça fait star !

2 – Myriam : Ton nom, c’est vraiment le tien ou un pseudo et si oui, pourquoi ?

L’auteur : cela fait deux fois qu’on me pose cette question. C’est mon vrai nom.
3 – Myriam : Pourquoi écris-tu ? Un loisir, une thérapie ? Depuis quand écris-tu ? L’auteur : J’écris depuis très longtemps, probablement depuis mes années collège. Vers la 4ème me semble t-il, il m’a pris cette envie que je vois comme un loisir    indispensable. Bien sûr, il y a eu des périodes sans aucune productivité, des moments de doute pendant lesquels je pensais que mon travail était inutile, nul, n’intéressait personne. Et puis, il    y a eu d’autres moments euphoriques.

4 – Myriam : L’archéologie et l’histoire sont tes passions ? Est-ce ton métier ou un hobby que tu as développé ? L’auteur : J’adore ces deux disciplines et je voulais en faire mon métier. Je suis d’ailleurs diplômé de l’université de Bretagne Sud en histoire et archéologie. Cependant, pour    des raisons personnelles, j’ai changé de voie. Maintenant, c’est la passion qui m’anime et qui ne m’a pas quitté qui me procure du plaisir à écrire ce genre de romans.

5 – Myriam : Écrire pour la jeunesse. Pour toi, c’était une évidence ou j’ai cru comprendre sur la 4ème de couverture de L’or des Celtes que tu as écris aussi des policiers ? Tu    as plusieurs cordes à ton arc alors ? L’auteur : Je souhaite pouvoir explorer plusieurs domaines. J’ai en effet écris pour la jeunesse, je le referai car j’y trouve du plaisir. Je peux laisser vagabonder mon esprit    dans des aventures ludiques et « dangereuses ». J’ai aussi écris pour les adultes, des policiers et même un thriller ! J’ai d’autres projets en cours, pas forcément dans les mêmes    domaines. Je ne veux pas m’enfermer dans un seul style.

6 – Myriam : Quand as-tu décidé de rendre public tes écrits ? Depuis quand t’es-tu « jeté à l’eau » comme on dit ? L’auteur : Avec Internet, on peut rendre ses écrits visibles rapidement. Pour ma part, c’était en 2004 que je me suis jeté à l’eau sans en mesurer l’impact.

7 – Myriam : Pour toi, le but ultime, le plus important en tant qu’auteur c’est quoi ? La célébrité ? Le contact avec les lecteurs ? Le développement de ta personnalité ? Te    délivrer d’un poids sur la conscience en traduisant ce que tu ne peux pas exprimer différemment ? Faire ton petit chemin de ronde tranquille sans rechercher forcément à signer un jour un gros    contrat chez un grand éditeur ?

L’auteur : Le but, c’est de me faire plaisir, tout simplement et travailler avec un éditeur. La reconnaissance du travail est quelque chose d’important pour moi. Après, il y a la    rencontre avec les lecteurs qui sont toujours des moments d’échanges intéressants même si parfois les critiques ne sont pas toujours positives. Je ne recherche pas la célébrité ni la signature    d’un contrat avec un grand éditeur mais tout simplement, je le répète, prendre du plaisir dans cette activité « annexe ».
8 – Myriam : De quoi as-tu peur dans la vie ?     L’auteur : de la maladie.

9 – Myriam : Qu’est-ce qui t’énerve le plus ? L’auteur : Il y a beaucoup de choses qui m’énervent mais le capitalisme outrancier me fait sortir de mes gonds !

10 – Myriam : Tu es thé ou café ? L’auteur : les deux mais pas au même moment.

11 – Myriam : San Antonio ou Proust ? Que lis-tu ? L’auteur : San Antonio, j’ai du mal avec les classiques. Je lis surtout des polars, des thrillers, des romans noirs et parfois des livres de préhistoire. Français ou étrangers,    peu importe.

12 – Myriam : Comment prends-tu la critique sur tes ouvrages ? En tiens-tu comptes ? Tu t’en fiches, tu continues ta route de toute façon ? L’auteur : Dire que les critiques m’indiffèrent serait un mensonge. Je n’aime pas quand elles sont négatives mais si c’est construit, j’encaisse et après, je m’en sers pour me    corriger. Pour les critiques positives, ça fait du bien et ça motive.
13 – Myriam : Que penses-tu des auteurs qui écrivent la nuit ? Vérité ou entretien d’un mythe ? Et toi, à quel moment écris-tu ? L’auteur :Je n’ai pas d’avis sur le sujet. Me concernant, j’écris quand j’ai le temps. Un peu le soir, le week-end, quand je ne travaille pas, quand j’ai mes enfants autour de    moi…ça ne me dérange pas. Je n’ai pas de manie, je n’éprouve pas le besoin de m’isoler du bruit.

14 – Myriam : Pour écrire, tu as besoin de quoi ?

L’auteur : de mon ordinateur, d’une connexion internet, d’un dictionnaire et souvent de musique.

15 – Myriam : As-tu des auteurs préférés ? Ou es-tu du genre à n’avoir aucun à priori et à lire quelque chose juste sur un coup d’inspiration ? L’auteur : Tony Hillerman et dans un autre genre Jean-François Coatmeur sont mes auteurs fétiches. J’aime aussi beaucoup Fred Vargas. A part ça, je me fie souvent au    4ème de couverture même si l’auteur m’est inconnu. Si l’histoire m’intéresse, je fonce. Je fonctionne aussi sur mes connaissances dont je me procure les livres.

16 – Myriam : As-tu d’autres activités en parallèle qu’elles soient artistiques ou non ? L’auteur : Le sport prend une part importante dans ma vie. Je suis un adepte de la course à pied et de la longue distance (marathon, ultramarathon, 100km). Je suis aussi    triathlète. Donc, tout ça me prend du temps. L’entraînement, les compétitions…

17 – Myriam : Si tu devais avoir un rêve exaucé, quel serait-il ? L’auteur : Gagner 65 millions d’euros à l’euro million me comblerait mais je ne joue jamais.
18 – Myriam : Quel temps fait-il chez toi aujourd’hui ? L’auteur : Gris et froid.

19 – Myriam : Si tu devais faire une bonne action si un jour tu es connu(e) en tant qu’auteur, quelle serait-elle ?

L’auteur : Je ne suis pas connu mais je viens de faire une bonne action. Je viens d’écrire une nouvelle pour un recueil ayant pour thème la différence et dont les bénéfices des    ventes iront directement dans l’escarcelle d’une association.

20 – Myriam : Quel conseil donnerais-tu à un enfant dont le rêve est celui d’écrire ?

L’auteur : Fonce !

21 – Myriam : As-tu un futur projet de livre ?

L’auteur : Oui. Un projet à 4 mains avec un professeur de préhistoire. Nous voudrions écrire et faire publier un polar archéologique. Mais c’est plus qu’un projet…

22 -Myriam : Je te remercie pour ta franchise et d’avoir pris le temps de me répondre. Et toi, que me dis-tu ?

L’auteur : Merci à toi, pour ton travail, pour ce que tu fais pour les auteurs et pour avoir apprécié mon roman.

Propos recueillis par Myriam SALOMON PONZO le 7 février 2012.

le lynx de la Neva

février 22, 2012

Je ne résiste pas à vous présenter le projet de couverture de mon futur roman, une incursion dans le monde du thriller, au pays du froid. En Russie ! Une grande première pour moi qui n’avait pas l’habitude d’écrire sur les tueurs en série. Pour celui-ci, je me suis inspiré d’une histoire vraie, mais chut !

Toujours chez Morrigane éditions à qui je suis fidèle depuis « L’or des Celtes ».

La couverture originale et très belle est l’oeuvre de Cédric Le Dantec de l’agence Supernova. Merci à lui pour ce travail.

Sortie prévue le 20 mars.

La détresse d’une femme amnésique, une tragique balade en mer, un ange qui tue, les sévices ou la solitude, le sacrifice de jeunes albinos en Afrique, un racket infernal, le piège d’une pickpocket, un dingue du scalpel, la bête humaine, le drôle de journal intime d’une petite fille autiste… 15 auteurs, 15 talents, 15 histoires très noires pour illustrer la différence et décrire ce terrible regard qui pourrit la vie de toutes les victimes d’une discrimination. Déroutant, dérangeant, parfois insoutenable, voici un recueil à lire et à partager avec émotion, parce que derrière ces histoires, il y a toujours quelqu’un qui souffre et en crève… Noir, intense et engagé !

Pour en savoir plus sur ce projet, un site internet a été crée à l’initiative de Fabien Hérisson, David Boidin et des Exquismen. Un très beau travail à consulter ici :

http://www.livresque-du-noir.fr/difference/2012/01/un-recueil-de-nouvelles-face-a-lindifference/

L’exquise Nouvelle

septembre 7, 2011

 

 

 

Née d’une idée folle sur Facebook lancée par Maxime Gillio et David Boidin, l’Exquise Nouvelle a vite dépassé ses créateurs.

 

L’idée de départ était simple : écrire une nouvelle sous la forme d’un cadavre exquis.

 

La base : un tueur à l’andouillette.

 

La contrainte : 420 signes, limite de signes octroyée par les statuts Facebook.

 

Le résultat : Une œuvre atypique, géniale, mélange de styles et de personnalités, pleine d’humour. À lire sans modération !


Préface par deux participants : Franck Thilliez et Laurent Scalèse.

 

 

En attendant d’avoir entre les mains le livre, cliquez ici : Exquis « Countdown »

Les participants sont :Alexis Aubenque, Cyrille Audebert, Olivier Bkz, David Boidin, Marie-Christine Boullé Roussel, Marilyn Bréand, Pierre Bru, Thierry Brun, Gilles Caillot, Paul Colize, Isabelle Corlier, Chris Debien, Philippe Declerck, Samuel Delage, Jean Depreux, Jeanne Desaubry, Jean Dewilde, Douzet A-L, Patrick de Friberg, Maxime Gillio, Nicolas Grondin, Gilles Guillon, Laurent Guillaume, Fabien Hérisson, Bruno Izabelle, Hervé Jourdain, Rik Labelt, Flo Lacanau, Josef Ladik, P.J. Lambert, Yann Landry, Christine Laverne, Valéry Le Bonnec, Marc Legrand , Jean-Noël Levavasseur, Elisabeth Lorinet Bouissou, Laurent Luna, Ludivine Lyz Beuf, Jean Christophe Macquet, Fabio M. Mitchelli, Gilles Mangard, André Marois, Vanessa Massera, Claude Mesplède, Martin Michaud, Aurélien Molas, L’aligator Mosésu, Eric Neirynck, Ludo Note, Max Obione, Gipsy Paladini, Emmanuel Parmentier, Gaelle Perrin, Elena Piacentini, Pol Ppaul, Élodie Proncherit, Emmanuel Prost, Christian Rauth, Cali Rise, Philippe Govart, Hugues Roland, Sylvie Rouch, Martin Ryakin, Hervé Sard, Philippe Savin, Laurent Scalèse, Benoît Séverac, Alain Temple, Franck Thilliez, Virginia Valmain, Claude Vasseur, Patrick Samuel Vast, Christine Vauchel, Michel Vigneron, Elisa Vix, Samuel Wincent, Eric Yung

 

 

Ce livre sortira le 29 octobre est sera publié par les éditions La Mandolière.

 Bon ben, comme je ne sais pas insérer un lien, vous pouvez copier-coller ceux-ci :
– Pré-commande : http://www.editions-la-madoliere.com/060.htm
– Page d’attente : http://www.exquismen.com/EN/exquise-nouvelle.php
– Le groupe Facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=111331728918274

 

L’or des Celtes

septembre 7, 2011

C’est avec une émotion certaine et beaucoup de plaisir que je vous annonce la sortie officielle de mon nouveau livre : « l’or des celtes ». Cet archéo polar destiné à la jeunesse est illustré par Akicraveri, qui a déjà travaillé avec moi sur « le dolmen des mystères ».

Edité par Morrigane éditions, il est désormais disponible partout en France !

avril 13, 2011

 

Mon nouveau roman : L’or des Celtes sera disponible dans quelques semaines aux éditions Morrigane. Suite du dolmen des mystères, il est aussi illustré par Akicraveri.
J’ai le plaisir de vous livrer le projet de couverture et le 4ème.
Bien sûr, toujours des mystères, des enquêtes et une légende celte.
Qui est cet homme amnésique que l’on retrouve errant sur une plage ?

         Que cherche-t-il à cacher ? Que fuit-il ? Pourquoi personne ne semble s’inquiéter de cette disparition ? Et surtout, pourquoi est-il couvert de bleus ? A-t-il un lien avec le groupe d’archéologues venus fouiller dans les dunes et que la population ne voit pas d’un très bon œil ?

         Pour Greg, Damien, Jean-Charles et Cécilia, l’affaire est sérieuse. Très vite, les quatre jeunes vont se lancer dans une enquête passionnante, dangereuse et aux nombreux rebondissements. Une enquête dans laquelle, ils ne devront faire confiance en personne.

         Parviendront-ils à résoudre l’énigme de L’or des Celtes ?

 À partir de 9 ans.

Si dans l’écriture pour les adultes tout (ou presque bien sûr) est permis(sible), il n’en va pas de même pour celle qui s’adresse à un public jeune. Il paraît évident qu’un auteur ne peut s’adresser de la même façon à un enfant de 5 ans ou à un ado de 15 ! En quinze ans, l’enfant se transforme plus qu’il ne le fera après dans sa vie. Ces changements sont aussi bien physiques que psychiques. Aussi, faut-il adapter son langage, ses intrigues, son vocabulaire ou sa grammaire pour que les jeunes lecteurs puissent y trouver leur compte sans se sentir infantilisés ou au contraire poussés trop haut, sans se sentir agresser par des mots grossiers ou trop crus, sans se sentir choqués par des scènes violentes ou décalées… Bref tout doit-être une question d’équilibre qu’il faut toujours avoir en tête.
J’ai voulu écrire pour les jeunes par hasard, parce que l’histoire que je voulais raconter se prêtait bien à un public d’une dizaine d’années. Après quelques mois, j’ai publié « le dolmen des mystères » qui -sans vouloir me vanter- à bien marché. Ce projet m’a permis aussi de me trouver une nouvelle forme de travail. Lorsque les phrases ou les scènes me parvenaient dans ma tête d’adulte, il me fallait les reconstruire, les retranscrire au public visé. Chose pas facile mais agréable. Il est si plaisant de se triturer les méninges pour produire un livre de qualité en pensant -peut-être prétentieusement- à aider au développement culturel de ces jeunes que j’ai eu envie de continuer l’aventure.
« L’or des Celtes », la suite du « dolmen des mystères » sortira au printemps chez Morrigane éditions. J’envisage une série de plusieurs romans mettant en scène les mêmes personnages dans des aventures liant l’intrigue policière, l’archéologie et les traditions celtes. Un troisième tome est d’ores et déjà écrit.

Kénavo.

L’écriture. Qu’on pratique cette activité solitaire en professionnel ou, comme moi-même, en pur amateur génère ou développe de nombreuses qualités : maîtrise de la langue, du vocabulaire, de la grammaire, effort de recherche, réflexion…

Il y aussi une qualité, qui parfois malgré nous, se développe de jours en jours, sans qu’on ait pu la soupçonner avant d’avoir écrit la moindre ligne. La patience fait partie de jeu. Qu’on le veuille ou non.

Patience dans l’élaboration du récit. Que ce soit pour une nouvelle ou un roman, l’auteur construit peu à peu son récit, en prévoit les scènes, les personnages, les intrigues, le dénouement… Cela prend du temps et de l’énergie. Avant même d’écrire une seule ligne – je parle pour mon cas- l’auteur a déjà depuis longtemps pensé à la structure que prendra son oeuvre. Chatouillé par l’envie de se lancer dans la phase d’écriture, la tentation est alors grande de bâcler cette première étape.

Patience dans l’écriture. On dit que l’oiseau fait son nid petit à petit. Pour l’auteur, c’est pareil. Après la première pierre de construction, voilà que l’auteur se lance dans l’écriture qui le démangeait depuis fort longtemps. Dès le prologue ou la mise en place de l’intrigue, il aimerait arriver aux scènes importantes, aux moments d’actions voire même aux scènes finales. Mais attention, le roman se construit progressivement, les chapitres ont chacun leur rôle et leur place dans le récit et la fin ne trouve son intérêt que parce qu’ils existent.

Patience ensuite dans la re-lecture. Moment ingrat mais indispensable pour relever fautes d’orthographe, de grammaire, incohérence, oublis, coquilles… L’auteur qui connaît parfois son texte quasiment par coeur a l’impression de le survoler une nouvelle fois. Il faut pourtant s’y replonger pour traquer les imperfections.

Patience dans la recherche d’éditeur. Je n’ai pas le chiffre exact des maisons d’éditions présentes en France mais je crois pouvoir affirmer sans beaucoup me tromper qu’il en existe des milliers. Des très grosses qu’il est inutile de présenter tant leurs livres inondent le marché, des petites voire des micro-structures amoureuses du verbe et prêtes à tout pour faire émerger de nouveaux auteurs. Tel un chemin de croix, l’auteur part à la recherche de celle qui voudra bien de son manuscrit. Le chemin est long, les éditeurs mettent nos nerfs à rude épreuve et attendent parfois 6 mois avant de répondre.

Patience enfin dans le processus éditorial. Une fois l’éditeur trouvé, le manuscrit accepté, le contrat signé… eh bien il ne reste plus qu’à attendre. Un livre ne se fait pas en quelques jours. Maquette, re re lecture, re re correction de l’auteur, de l’éditeur, bon à tirer, validation, démarches administratives…

Le bonheur de voir son livre est au bout de ce chemin ! Chers collègues auteurs : soyez patients !